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Alcool
du Paradis à lEnfer.
Par
vie utopique dans
Paradis ou enfer ? le
8 Septembre 2005 à 11:47
Hier soir, j'ai regardé une émission qui traitait des jeunes et du rapport qu'ils entretiennent avec l'alcool. C'est vrai, qui n'a jamais été tenté ?Surtout à un âge où on peut se trouver facilement influençable, perdu par des troubles émotionnelles, à la recherche de soi ou alors inconscient des risques encourus.L'homme a souvent tendance à voir seulement le bon côté des choses, celui qui l'avantagera. Il y a cet aspect là dans l'alcool, ce truc là qui nous transporte dans un moment intense, où l'oublie et l'évasion de ce qui nous chagrinent, de la réalité du monde nous saisie. Rien n'est plus qu'euphémisme et euphorie. C'est tellement facile comme solution pour soulager l'âme. Moi aussi j'y ai goûté, à ce sentiment de force, à se laisser aller. Mais ce n'est qu'éphémère, l'euphorie laisse alors place à la réalité des choses, souvent à de nombreuses idées noires. On voudrait alors que ça recommence ; cela n'est au fond qu'un cercle vicieux.J'aime boire, comme beaucoup d'adolescents de mon âge, j'ai besoin de m'évader, d'oublier, peut-être aussi de franchir les interdits pour me sentir en vie et libre. Mais je serais toujours vigilante, je suis fragile et je sais que l'alcool n'est pas à prendre à la légère. Tout peut s'enchaîner très vite, une soirée, puis deux et trois, une canette au coin de notre placard... une habitude alors, mais le plaisir n'est plus le même, le plaisir est paradoxalement aussi synonyme de souffrance et de haine. L'addiction ruine une vie, on se retrouve vite seul avec sa bouteille, abandonner de sa famille, de ses amis, on se coupe de tout et cela n'entraîne notre mal qu'encore plus bas. On voudrait l'oublier, mais elle poursuit toujours, nous torture et nous fait croire que la saisir arrangera les maux. Ce n'est que se voiler la face ; on la désire, pourtant on finit par la maudire, elle qui nous prend tout, on ne veut pas en terminer une autre, mais on les voient s'enchaîner sous nos yeux désespérés.Mais, est-ce qu'on est vraiment maître de notre bon désir ? Non, on en est esclave car le désir est pervers et on s'y laisse facilement tenter. C'est tellement dommage qu'un plaisir ou des bons moments se transforment en enfer du quotidien à travers quelques jours ou quelques mois. C'est naïf et stupide de penser que ça peut arriver qu'aux autres, en chacun de nous ce cache un côté sombre, incontrôlable, notre insouciance et parfois plus forte que notre conscience... Ne laissons pas ce goût de Paradis devenir un Enfer, prudence.
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on s'en fout puisque les alcooliques sont ceux qui ont du mal à être bourrée ! On est prédestiné à être alcoolique, on ne le devient pas.